Immobilier à Paris : des prix de plus en plus élevés qui n’effraient pas les acheteurs

21/02/2019 / Actualités

2018 aura été l’année de tous les records dans la Capitale. Les prix de l’immobilier ont connu une augmentation exponentielle avec des arrondissements qui avoisinent les 10 000 euros du mètre carré. Des chiffres qui donnent le vertige mais qui ne freinent pas l’effervescence immobilière.

Immobilier à Paris

L’immobilier à Paris augmente plus vite qu’à Londres

Selon le classement de la banque UBS, Paris est la troisième ville la plus chère du monde, juste derrière Hong-Kong et New-York. Aujourd’hui, vivre à proximité du canal Saint-Martin ou de la place de l’Étoile coûte aussi cher que d’être à Dubaï ou à Londres.

Le prix d’un logement est estimé en moyenne à 513 000 euros dans le centre de Paris, contre 590 000 à Manhattan ! Cette hausse fulgurante du prix de l’immobilier à Paris n’épargne aucun arrondissement, même dans des secteurs moins prisés comme le 19ème et le 20ème arrondissement.

 

Plus de la moitié des arrondissements à 10 000 euros du mètre carré

Aujourd’hui, pour espérer acquérir un bien dans la ville lumière, mieux vaut avoir un compte en banque bien fourni : 2ème (10 227 euros), 3ème (10 979 euros), 4ème (12 946 euros), 5ème (11 654 euros), 6ème (13 154 euros) et 7ème (13 402 euros). Les 19ème et 20ème tournent quant à eux autour de 7 500 euros du m2.

La conséquence de cette flambée des prix ? Une marge de négociation faible qui se limite à 2,8 % contre 3,3 % sur le reste du territoire ! Face à la pénurie de logements parisiens, les vendeurs sont peu enclins à revoir leurs exigences à la baisse, et les acquéreurs ne tentent pas de négociations poussées.

 

Une situation qui attise la convoitise des acheteurs

Malgré ces chiffres, plus de 72 % des personnes souhaitant acquérir un bien à Paris et en proche banlieue estime que c’est le bon moment. Et même si 39 % s’accordent pour dire que les prix sont très, voire trop élevés, le marché de l’immobilier parisien reste l’un dès plus prisés.

Le nombre de ventes a augmenté de 1,3 % par rapport à l’année précédente sur l’ensemble de l’Hexagone durant le troisième trimestre 2018. À Paris, malgré une baisse de 5,9 %, les biens en vente s’arrachent comme des petits pains ! Les acquéreurs n’hésitant pas faire appel à l’emprunt (63 % du montant en moyenne sur une durée de 22 ans).

 

Le profil de l’acheteur évolue

Toutefois, il convient de noter que le profil type de l’acheteur change au grès de ces évolutions budgétaires. Aujourd’hui, l’âge idéal pour un premier achat est de 37 ans. Face à l’inflation et la montée des prix, la part des ouvriers et des employés parmi les acquéreurs a été divisée de moitié, passant de 10 % à 5 % en quelques années.

Ce sont les cadres supérieurs et les professions libérales qui investissent le plus dans l’immobilier à Paris. Ils représentent 54 % des transactions immobilières alors que la part des cadres moyens est passée juste en-dessus des 30 %.

 

Quel avenir pour l’immobilier parisien ?

Selon plusieurs experts, les prix risquent de baisser progressivement dans les prochaines années. Une information à prendre avec des pincettes quand on sait que les prix continuent d’augmenter (6,7 % de gain sur les trois trimestres de 2018).

Une chose est sûre, Paris se vide de ses habitants ! De nombreux acheteurs préfèrent quitter la Capitale pour la banlieue et la province. À deux heures de train des Champs-Élysées, Lyon et Bordeaux attirent de plus en plus de parisiens en quête d’une meilleure qualité de vie.

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